
Le vagin est un organe incroyable et complexe. Il est recouvert de muqueuses qui le protègent des infections grâce à un mélange de bactéries connues sous le nom de flore vaginale. Le système de protection est aussi auto-nettoyant, oui les sécrétions vaginales sont hygiéniques.
L’industrie des produits d’hygiène féminine joue régulièrement sur la peur des femmes de sentir mauvais du vagin, et certains produits se révèlent être dangereux. En juillet, un juge du Missouri a tranché en faveur de vingt-deux femmes qui accusaient les produits d’hygiène à base de talc de la marque Johnson & Johnson d’être responsables de leur cancer des ovaires, en raison de la présence d’amiante dans les produits. En 2017 déjà, l’entreprise américaine avait été accusée du même chef, et continue de faire appel.
Depuis plusieurs années déjà, le talc est pointé du doigt par les scientifiques; en 2016, une étude montrait des risques plus élevés de cancers liés à son utilisation dans la toilette intime. Pourquoi, dans ce cas, des femmes sentent-elles encore le besoin de saupoudrer leur vulve de talc?
Pour correctement nettoyer sa vulve, de l’eau, du savon doux et un essuyage délicat suffisent amplement. Les gynécologues déconseillent vivement l’utilisation d’oeufs de jade et autres yoni (nettoyage à la vapeur aux herbes recommandé par Gwyneth Paltrow). Les muqueuses du vagin sont poreuses et promptes à absorber des bactéries
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Slate est un magazine en ligne américain lancé en 1996. En 2009, les journalistes Jean-Marie Colombani, Éric Leser et Johan Hufnagel, assistés de l’économiste Jacques Attali, créent une version française du magazine1 à laquelle vient s’ajouter, en 2011, une version africaine. Ces deux versions francophones ont pour principaux actionnaires Benjamin de Rothschild.